Les taux toujours très bas et le retour de l’attrait pour les destinations françaises favorisent grandement la croissance de l’industrie du para-hôtelier. Le marché de bord de mer en particulier se porte plutôt bien, tant sur l’Atlantique qu’au bord de la Méditerranée. L’occasion en or d’investir dans des hébergements touristiques.
Différence entre chambre d’hôtes et gîte
Avant de se lancer dans un projet d’hébergement de vacances, il faut bien distinguer toutes les options possibles. Si les hôtels, les villages vacances ou les locations saisonnières sont bien connus, la différence entre chambre d’hôtes et gîte l’est beaucoup moins.
La chambre d’hôtes : minimalisme et sociabilité
Une chambre d’hôtes est littéralement une pièce située dans le logement du propriétaire et destinée aux touristes. Limitée à cinq chambres et 15 personnes, cette solution d’hébergement convient aux courts séjours, entre 2 et 5 nuitées généralement.
A l’arrivée des visiteurs, le lieu doit être impeccable, à l’image d’une chambre d’hôtel : du linge propre doit être mis à disposition, le ménage doit être fait, y compris dans les parties communes comme la salle à manger ou le salon. Une salle de bain ainsi qu’un coin WC doivent être attenants à la chambre.
Une des spécificités des chambres d’hôtes est de proposer aux touristes un petit-déjeuner tous les matins. La plupart du temps, les hôtes servent des buffets continentaux avec boissons chaudes à volonté. C’est aussi le moment de faire découvrir des spécialités culinaires locales !
Le gîte : la location de vacances tout compris
Ouvrir un gîte est un projet d’une plus grande envergure. Contrairement à une chambre d’hôtes, le gîte est un logement indépendant de la résidence principale de l’hôte. Principalement destiné à l’activité touristique, il est généralement loué à la semaine, jusqu’à un maximum de 12 semaines sur place.
Il doit comprendre tout le nécessaire pour vivre : cuisine, chambre, salle de bains… Les hôtes ne sont pas tenus de servir des repas, même s’ils peuvent le proposer en complément. Cependant, il est recommandé d’accueillir au moins les visiteurs lors de l’arrivée ; un geste sympathique n’est jamais mauvais en affaires !
Investir sur les îles de la côte atlantique
Puisque le marché immobilier est favorable en bord de mer, pourquoi ne pas investir dans une maison sur l’île de Ré ? Cette destination balnéaire ne connaît pas la crise : l’île attire toujours autant de monde, en particulier de la clientèle huppée originaire de Paris, et ce, malgré une hausse des prix. Plus précisément, le prix au m² à la vente est d’environ 5 000 euros dans l’Est, alors qu’il est en nette baisse depuis 2012 dans l’Ouest (2 600 euros / m²).
L’île de Ré attire toujours pour son microclimat, son patrimoine architectural et ses espaces naturels. Le littoral favorise les sports nautiques et les sorties en mer, mais d’autres activités comme la thalasso sont disponibles pour satisfaire la clientèle. En été, la population y est multipliée par 10 ! Alors imaginez bien qu’il faudra des hébergements pour tout ce monde !
Autre choix sur la côte atlantique : l’île d’Oléron. Bien moins chère que l’île de Ré si l’on consulte les agences immobilières, elle affiche un prix au m² à la vente d’environ 2 500 euros. Moins huppée que l’île de Ré, l’île d’Oléron demeure quand même une station balnéaire prisée où l’on vient aussi chercher la gastronomie côtière.
Depuis peu, l’île bénéficie de programmes immobiliers neufs, destinés à l’activité touristique et aux résidences secondaires. Rendez-vous dans les agences immobilières de l’île d’Oléron pour en savoir plus !